Avant la première séance
Le neurofeedback, qu’est-ce-que c’est ?
Le Neurofeedback est une méthode douce qui permet au cerveau de s’autoréguler et de se réorganiser pour optimiser son fonctionnement. Cette approche est de plus en plus souvent proposée en complément de la médecine traditionnelle dans quasiment tous les domaines, allant des problèmes de santé à l’amélioration des performances.
Le Neurofeedback agit comme un entrainement, non intensif, non contrôlé, permettant à tous de fonctionner au mieux de son potentiel. Cet entrainement étant passif et sans effet secondaire, il est accessible à tout âge. Cette autorégulation du cerveau entraine des changements dans tous les domaines et s’adresse ainsi tant aux enfants (troubles du langage, compréhension, attention, coordination…) qu’aux seniors (motricité, mémoire…), adultes (anxiété, maux de tête, insomnie, fatigue chronique…), étudiants (performances cognitives, concentration, stress…) et sportifs (performances comportementales, endurance…). Les séances de Neurofeedback permettent aussi de développer ou d’augmenter l’estime de soi, la communication, le leadership, la créativité…
Comment peut-on changer avec cette méthode ?
Vous venez tel que vous êtes, avec les problèmes et les souffrances que vous souhaitez voir diminuer ou disparaître. Cette méthode ne dit pas à votre cerveau ce qu’il doit corriger, elle ne dit pas de combien il s’éloigne de la norme, elle ne lui impose pas une certaine trajectoire pour s’en rapprocher. Elle laisse le cerveau modifier ce qui est important pour lui à ce moment-là.
Comment cela est-il possible? Une interruption vient d’avoir lieu. Votre cerveau, qui attendait une suite continue des sons, est surpris par cet événement qu’il n’avait pas anticipé.
Le feedback qu’est l’interruption de la musique active ainsi les mécanismes de plasticité. Cette interruption a pour le cerveau une signification, car elle survient à un moment bien particulier de son fonctionnement. La coïncidence temporelle entre ces deux événements, turbulence et interruption, fait que cette dernière est pertinente pour le cerveau.
On laisse le cerveau corriger ce qu’il doit corriger, au moment où il le fait. On ne lui prescrit rien de particulier, quels que soient les dysfonctionnements.
Comment le Neurofeedback Dynamique peut-il améliorer les symptômes de troubles aussi divers (psychologiques, neurologiques, physiques …) ?
Neuroptimal® est une méthode de Neurofeedback globale, c’est-à-dire qu’elle agit sur un ensemble de fréquences d’ondes cérébrales. Cela signifie que le cerveau entier s’autorégule et non une fréquence en particulier. Le cerveau étant le chef d’orchestre de nombreux systèmes et réactions chimiques au sein de notre organisme, les changements sont rendus possibles aussi bien sur le plan psychologique, que neurologique en passant par le plan physique. Tous ces systèmes ont pour point commun d’être dirigés par le cerveau.
A quel âge peut-on faire des séances ?
Il n’y a aucune restriction d’âge pour Neuroptimal. Le cerveau est actif et plastique dès la naissance, et peut apprendre à mieux se réguler grâce aux séances à tout âge.
Comment un nourrisson ou un jeune enfant peut-il faire une séance ?
De la même manière que chacun d’entre nous. Après l’avoir confortablement installé, allongé sur vous, dans vos bras, ou encore dans son cosy/sa nacelle, je lui installe simplement les capteurs avant de démarrer la séance sur un fond sonore de musique douce ou bien un dessin animé.
Le cerveau d’une personne âgée ou bien un cerveau avec des lésions plus ou moins importantes peut-il encore récupérer ?
Des études ont montré qu’un enfant a un cerveau plus plastique qu’une personne âgée. Plus le cerveau est jeune, plus il est à même de changer. Cela est vrai dans un certaine mesure. Car notre cerveau reste capable de changer et d’apprendre tant que nous sommes en vie. Des personnes de plus de 70 ans peuvent aussi constater des changements importants pour elles.
Tout cerveau peut apprendre et changer, même un cerveau lésé, cela bien sûr dans les limites des capacités liées à l’étendue des lésions. Les praticiens font de nombreuses séances avec des enfants aux lésions cérébrales touchant parfois des zones du cerveau importantes et des changements ont eu lieu, qui laissent à penser que non seulement les connexions existantes se sont mieux régulées, mais que de nouvelles connexions se sont probablement créées, apportant des possibilités qui n’existaient pas auparavant.
Combien de séances faut-il prévoir ?
On ne peut pas prévoir à l’avance le nombre de séances qui vous sera nécessaire. Cela varie énormément d’une personne à une autre. cela dépend du choix de la personne, de ses attentes et des changements observés. Le neurofeedback dynamique est avant tout un entrainement du cerveau, et une séance unique ne constituerait pas un entrainement. D’autant que lorsqu’un résultat est obtenu, il est bon de faire encore quelques séances pour le consolider.
Ce qui se remarque très souvent, dans un premier temps, c’est un état de relaxation après la séance puis des changements bénéfiques au niveau mental, physique et/ou énergétique. Ce qu’il faut bien comprendre également, c’est que cette méthode n’est pas thérapeutique. Elle apporte un bien-être et des changements mais on ne peut pas dire dans quel domaine NeurOptimal commencera à vous soulager. L’appareil est autonome et travaille sur les turbulences que lui seul détecte. Nous ne pouvons pas l’orienter vers une zone précise du cerveau. Certaines personnes sont alors très satisfaites au bout de 10 séances alors que d’autres auront besoin de plus.
Dans tous les cas, vous seul déterminerez l’arrêt des séances selon votre ressenti et vos attentes. Vous pouvez également décider d’arrêter et de reprendre les séances plus tard.
A quelle fréquence faut-il suivre les séances ?
Une à deux séances par semaine est une fréquence conseillée pour démarrer. Vous pouvez aussi augmenter ou diminuer cette fréquence en fonction des changements ressentis. Il est important de suivre les séances de façon régulière, notamment lorsque que vous démarrez avec la méthode.
Je suis sceptique face à l’efficacité de cette méthode …
L’efficacité de Neuroptimal® ne se base pas sur une croyance occulte ou spirituelle. C’est une méthode neuroscientifique. Bien sûr, si vous êtes intimement persuadé que Neuroptimal® ne peut vous aider alors votre système de croyances personnelles entravera probablement les changements observés habituellement avec cette méthode.
Les praticiens utilisant Neuroptimal® aux États-Unis et en Europe rapportent un taux de satisfaction de 80%. Cela signifie que 20% des utilisateurs ne ressentiront pas de bénéfices après les séances. Ceci s’explique par des contraintes provenant d’une cause organique, par la prise de certains médicaments lourds ou de drogue, voire par un régime alimentaire inadapté ou par des contraintes extrinsèques (ex : peur du changement).
Doit-on d’abord faire un diagnostic ?
La méthode NeurOptimal n’est pas utilisée pour diagnostiquer des troubles médicaux. Ceux-ci doivent être diagnostiqués par votre médecin traitant ou des spécialistes qui vous prescriront un traitement approprié. Il n’est pas nécessaire de faire un diagnostic spécifique ou un bilan préalable avant de commencer les séances de NeurOptimal, il s’agit d’une méthode générique et le praticien de NeurOptimal utilise le même protocole pour tout le monde.
Que faire si je prends des médicaments ?
Vous devez
continuer à prendre ces médicaments et ne rien modifier par vous-mêmes. Voyez
avec le médecin qui vous les a prescrits, comment éventuellement en diminuer la
posologie, voire arrêter le traitement, si vous sentez qu’il est devenu trop
fort.
Les séances de Neurofeedback Dynamique ne se substituent pas au traitement
médical mais ont pour objectif d’accompagner vers plus de confort.
Les séances de Neurofeedback Dynamique peuvent être un excellent
complément au suivi médical et psychothérapeutique.
Y a-t-il des restrictions pour certaines pathologies ?
Il n’y aucune restriction ou contre-indication. La méthode NeurOptimal est une méthode générique, qui informe le cerveau sur sa propre dynamique et lui permet de mieux se réguler là où c’est nécessaire. La réorganisation des connexions entre neurones ira toujours dans le sens d’une meilleure régulation, quel que soit le trouble.
Peut-il y avoir des effets secondaires ?
On peut effectivement ressentir des effets secondaires temporaires, qui ne durent que le temps que le cerveau parvienne à se réguler. Cela peut être par exemple une grande fatigue, des maux de tête, voire une augmentation des symptômes, seulement jusqu’à ce que votre cerveau ait intégré la nouvelle information pour un fonctionnement optimal.
Pendant les séances
Quelle est la durée d’une séance ?
Il faut compter environ 50 minutes. Cela comprend une discussion sur les changements constatés, la pose des capteurs, la séance d’apprentissage proprement dite qui dure 33 minutes et la fin de la séance, vos ressentis. La première séance est plus longue car on prend le temps de discuter et d’exposer les principes de la méthode.
Que dois-je faire pendant une séance ?
Vous n’avez rien à faire, aucun effort de concentration ou de contrôle, au contraire, vous passez un bon moment et, pendant ce temps-là, votre cerveau se transforme et adopte un fonctionnement souple et adapté. C’est justement lorsque votre cerveau a le minimum d’activité cognitive que la séance est la plus efficace. Vous pouvez fermer les yeux et même vous endormir. L’apprentissage se fait au niveau non conscient.
Puis-je choisir ma musique ou mon film ?
L’essentiel est de passer un bon moment. Vous pouvez donc choisir votre musique ou votre film, et changer si vous le souhaitez à chaque séance. Plus le cerveau est au repos, mieux c’est.
Vous vous demandez exactement ce qu’il se passe durant les micro-interruptions ?
L’inconscient (dont une des fonctions consiste à veiller à la stabilité de notre environnement), va immédiatement identifier une modification de l’environnement sonore. En effet, il y avait de la musique et à présent, il n’y en a plus.
En un mot, l’inconscient se dit « Tiens, que se passe-t-il ? ».
Quand la musique s’interrompt, l’inconscient cesse de pratiquer ce qu’il faisait, pour se focaliser sur ce nouveau sujet (l’interruption musicale) et identifier ce qui se passe.
Ainsi l’esprit, continue donc normalement son évolution. Il gomme donc peu à peu cet excès de son comportement, et évacue simultanément le dérèglement qui en découlait (c’est-à-dire par exemple l’angoisse qui y était liée, ou la nervosité, la difficulté de concentration, ou quoi que ce soit qui était relié à cette mémoire traumatique, tout ce qui pouvait altérer à sa fluidité).
Avec NeurOptimal™, on ne fait qu’informer le cerveau sur sa propre activité et il poursuit de lui-même, quel que soit son âge et son histoire, son apprentissage et sa réorganisation (résilience).
Après les séances
Comment optimiser les séances ?
Notre cerveau est constitué en grande partie d’acides gras. Une carence nutritionnelle (ex : Oméga 3) peut freiner l’efficacité du Neurofeedback. Si vous n’êtes pas certain que votre alimentation soit équilibrée, vous pouvez en parler à votre médecin. Des compléments alimentaires pourront vous être conseillés avant de commencer les séances mais ne sont en aucun cas indispensables.
Entre les séances, il est conseillé de se reposer chez les personnes pour qui le Neurofeedback consomme de l’énergie. En revanche, chez d’autres, les séances ont un effet booster d’énergie. Il vaut mieux alors les prévoir le matin. Dans tous les cas, adopter des habitudes saines entre les séances sera plus bénéfique car les effets pourront être parasités en cas d’excès (alcoolisation, prise de cannabis, alimentation trop riche …).
Par la suite devrais-je suivre des séances d’entretien ?
Cela est fréquent dans le cadre d’une pathologie évolutive, neurodégénérative. Hormis cette situation, avec Neuroptimal®, ce qui est appris est acquis. Vous n’aurez donc pas à suivre de séances visant à entretenir les nouveaux apprentissages neuronaux. Toutefois, il peut être conseillé de revenir faire une séance trois mois après votre arrêt afin de consolider vos acquis. Il peut aussi arriver qu’un client revienne quelques années plus tard, après avoir vécu un événement traumatique par exemple, qui nécessite de nouvelles séances pour équilibrer et réguler son cerveau. Une piqûre de rappel en quelque sorte pour montrer à nouveau les « bons chemins » à emprunter. Car même si le cerveau a appris à mieux fonctionner, les « mauvais chemins » restent présents. Une « rechute » est très rare mais ne peut être exclue.
Peut-on être remboursé ?
Pour l’instant en France, les séances de neurofeedback ne sont pas remboursées par les caisses d’assurance maladie. Certaines associations, comme l’association Neuf de Cœur, apportent une aide financière aux familles d’enfants handicapés.
Le neurofeedback peut entrer dans un forfait de remboursement de médecine douce ou alternative. Vous pouvez vous renseigner auprès de votre mutuelle et demander le remboursement de certaines séances contre factures.
N’hésitez pas à signaler tout problème physique ou psychologique, présent avant la séance, qui pourrait empêcher la relaxation et diminuer ainsi l’efficacité de l’entraînement.